Le Tribunal administratif du travail a tranché : les infirmières du Québec devront répondre sans condition aux demandes d’heures supplémentaires obligatoires aujourd’hui, mais seulement « lors de situations urgentes et exceptionnelles ».

Dans une décision rendue vendredi en après-midi, le Tribunal affirme que la grève, qu’entendait faire la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec le 8 avril, « risque ou est susceptible de porter préjudice à un service auquel le public a droit ».

Le Tribunal prend acte du fait que les dirigeants d’établissement auront pris tous les moyens pour éviter de recourir au temps supplémentaire obligatoire.

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec représente quelque 76 000 infirmières, infirmières auxiliaires et autres. Elle avait demandé à ses membres de refuser collectivement de faire des heures supplémentaires obligatoires aujourd’hui.