Le gouvernement a pris la décision de reprendre le rythme avec les radars par photos. Prévue pour l’été, mais repoussée par des changements législatifs, la reprise est maintenant bien en marche comme en témoignent les 2,6 M$ amassés en décembre seulement.

Pour illustrer ce retour en force, les données compilées par le Journal de Montréal montrent que les appareils mobiles du ministère ont récolté près d’un million de dollars dans les quatre derniers mois de 2018, dont 400 000$ en décembre seulement.

Au total, des contraventions ont été distribuées dans 17 emplacements différents, dont les plus payants se trouvent sur des chantiers de construction.

À titre de comparaison, les 210 emplacements mobiles n’avaient rapporté qu’un maigre 65 532$ entre le 1er janvier et le 31 août.

Les radars photo fixes ont quant à eux dépassé la barre des deux millions de dollars par mois pour la première fois depuis novembre 2016, soit depuis qu’une décision du juge Serge Cimon invalidait plusieurs des contraventions émises. Le seuil des 2 M$ a été franchi en novembre et en décembre.

Au cours des prochains mois, le ministère s’affairera à développer d’autres solutions informatiques améliorant le traitement de la preuve et procèdera à des embauches. Le tout dans le but de retrouver le rythme d’utilisation des radars photo, tant fixes que mobiles, sans oublier les détecteurs de feux rouges.