Exo, l’agence qui gère les trains de banlieue à Montréal, et Bombardier, qui exploite et entretient les locomotives d’exo, se rejettent mutuellement la responsabilité des retards de trains en 2018 et qui perdurent, surtout sur les lignes Deux-Montagnes et Mascouche.

Le directeur général d’exo Sylvain Yelle a indiqué en octobre aux administrateurs que la situation avec Bombardier était « critique », puisque des installations étaient indisponibles pendant trois semaines pour cause d’interrupteurs gelés, un changement de lieu d’atelier retarde de trois semaines des travaux en raison de l’arrivée du REM et une pièce d’équipement n’a pas été réparée pendant deux mois

Des pénalités ont été imposées à Bombardier par exo tout au long de l’année. Des clauses de confidentialité empêchent de connaître le nombre ou le montant des pénalités imposées, mais selon le devis technique de l’appel d’offres qui a mené au contrat, celles-ci peuvent varier entre 500 $ et 100 000 $.

Plusieurs retards dans l’entretien des trains seraient attribuables à une mauvaise gestion de la part d’exo, qui s’occupe des commandes de pièces et des infrastructures où se font les réparations. L’arrivée du REM a bouleversé les conditions de travail de la compagnie, qui doit maintenant opérer en voie simple sur certaines voies ferrées.