Selon les plus récentes données de l’Institut national de santé publique du Québec, la semaine se terminant le 29 décembre dénombre un peu plus de 1600 cas positifs pour le virus de l’influenza, soit près de trois fois plus qu’à la mi-décembre. L’an dernier, les cas s’étaient multipliés vers la mi-janvier. Mais la saison de la grippe a été « précoce » cette année, remarque le Dr Boivin, prenant de l’ampleur entre Noël et le jour de l’An.

En plus de la grippe, l’INSPQ a compté 565 cas pour le virus respiratoire syncytial, qui infecte les poumons et les voies respiratoires. Ses symptômes ressemblent à ceux de la grippe et il est beaucoup plus grave chez les bébés.

D’ailleurs, plusieurs hôpitaux débordent. En Montérégie et dans Lanaudière, des salles d’urgence avaient deux fois plus de patients que leur capacité, fonctionnant à plus de 200 % vendredi.

Par contre, le Dr Boivin met les Québécois en garde, rappelant qu’ils ne sont pas à l’abri d’une deuxième épidémie de grippe plus tard cet hiver. Il dit que pour l’instant, le virus de grippe en circulation est celui de type A. Or, il n’est pas rare que la fin de l’hiver soit marquée par l’arrivée du virus de type B.

L’an dernier, les deux virus circulaient en même temps, cependant. En ce moment, le virus de la grippe qui fait rage est de sous-type H1N1.

S’il épargne davantage les aînés que celui de sous-type H3N2, il peut être grave chez les enfants.

Voici les résultats des patients atteint de la grippe

1605 cas positifs pour le virus de l’influenza A

18 cas positifs pour le virus de l’influenza B

565 cas positifs pour le virus respiratoire syncytial