Le ministère de la Sécurité publique  accélère l’implantation du bracelet antirapprochement.  Les intervenants judiciaires du district judiciaire de Beauharnois pourront l’imposer comme mesure aux contrevenants accusés en matière de violence conjugale.

Ces dispositifs électroniques représentent une option additionnelle qui pourra être utilisée au moment d’évaluer la remise en liberté ou l’imposition d’une peine à une personne accusée en matière de violence conjugale.

Afin d’assurer une mise en place optimale, les juges, le Directeur des poursuites criminelles et pénales, des associations d’avocats de la défense et l’aide juridique recevront une formation sur plus d’une séance.

Le palais de justice de Québec et l’Établissement de détention de la Capitale Nationale ont été les premiers à déployer ce dispositif le mois dernier. Le ministère de la Santé publique envisageait étendre le projet à d’autres régions cet automne.

Le district judiciaire de Beauharnois a été favorisé pour divers facteurs. Notamment par l’implantation annoncée du tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et conjugale.

 

Crédits image: Ministère de la Sécurité publique.